L’ALBÂTRE EN MAJESTÉ AU COEUR DU GRAND REX
Situé au cœur de Paris, le Grand Rex, récemment désigné « plus beau cinéma du monde », s’est offert une transformation d’envergure. Pour repenser son hall, l’agence ABP Architectes a fait appel à Alain Ellouz Paris, reconnu pour son expertise dans la mise en œuvre de l’albâtre à grande échelle. L’objectif : révéler la grandeur des volumes tout en respectant l’identité du lieu. La réponse : un mur architectural en albâtre, véritable point de bascule sensoriel, plaçant la matière au centre de la perception.
Un mur d’albâtre comme ligne directrice
Pour répondre à l’amplitude spectaculaire du hall du Grand Rex, Alain Ellouz Paris a imaginé un geste à la hauteur du lieu : un mur monumental en albâtre rétroéclairé, pensé comme une composante architecturale à part entière. Bien au-delà d’un parement décoratif, cette paroi devient une structure vivante, modelée par la lumière. Chaque plaque a été sélectionnée parmi plus de 10 000 fragments d’albâtre, puis orientée et ajustée avec un soin millimétré. Le résultat : une surface fluide et continue, animée par les veines naturelles de la pierre, où contrastes et textures se révèlent au fil des variations lumineuses.
Un dialogue subtil entre architecture, matière et héritage
Dans ce lieu chargé d’histoire, chaque détail compte. Le mur en albâtre imaginé par Alain Ellouz Paris, véritable fil conducteur du projet, établit un dialogue sensible entre la géométrie Art déco originelle et une vision contemporaine de la matière. Pensé avec exigence, chaque choix, du veinage de l’albâtre aux finitions invisibles, participe à une écriture architecturale cohérente, sobre et intemporelle. Plus qu’un élément décoratif, ce mur devient un repère visuel et spatial, une présence structurante qui reconnecte passé et présent.
Une expérience sensorielle portée par un choix de matière audacieux
Dans le hall, les matières dialoguent avec justesse : le laiton martelé du bar, ses reflets miroitants, la rosace en marbre inspirée de 1932, et le mur d’albâtre rétroéclairé. Ensemble, elles composent une expérience sensorielle et spatiale. Ce n’est plus un hall d’accueil : c’est une mise en scène de textures et de lumière qui invite à ralentir, à regarder, à ressentir.
Avec cette intervention au Grand Rex, Alain Ellouz Paris impose une vision : celle d’une architecture émotionnelle, qui engage le regard, le corps et la mémoire. Ici, l’albâtre n’orne pas, il incarne. Et transforme un lieu de passage en espace de résonance.